D’un tropique à l’autre

 
 
Blog Summary Widget

Du Mexique au Chili sur une Bmw R50/2

Qui meurt ?

Il meurt lentement

Celui qui se transforme en esclave de l’habitude,

Répétant tous les jours les mêmes trajets,

Celui qui ne change pas ses habitudes.

Qui ne se risque pas à s’habiller d’une nouvelle couleur et qui ne parle pas aux inconnus.

Il meurt lentement

Celui qui fait de la télévision son gourou

Il meurt lentement

Celui qui fuit une passion

Qui préfère le noir et blanc

Et les points sur les « i » à un tourbillon d’émotions

Précisément celles qui font briller les yeux, Remplacent les bâillements par le sourire

Et font battre le cœur plus fort.

Il meurt lentement

Celui qui ne renverse pas la table

Quand il est malheureux au travail

Qui ne risque pas le certain pour l’incertain

Pour vivre son rêve

Celui qui ne se permet pas,

Au moins une fois dans sa vie

De fuir les conseils judicieux.

Il meurt lentement

Celui qui ne voyage pas,

Celui qui ne lit pas,

Celui qui n’écoute pas de musique,

Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux

Il meurt lentement

Celui qui détruit son amour-propre

Celui qui ne se laisse pas aider.

Il meurt lentement

Celui qui passe ses jours à se plaindre de sa Malchance ou de la pluie incessante.

Il meurt lentement, celui qui abandonne un projet Avant de l’avoir commencé.

Qui ne pose pas de questions sur un sujet qu’il ne Connaît pas,

Qui ne répond pas quand il est questionné sur un Sujet qu’il connaît.

Evitons les petites morts.

Rappelons-nous toujours qu’être vivant exige un Effort beaucoup plus grand que celui de respirer.


Seule une patience brulante nous conduira à la Plénitude du bonheur.


Martha Medeiros

(faussement attribué à Pablo Neruda)

S’abonner au flux RSS

Désert d’Atacama (Chili)

En Equateur