Du mexique au chili sur une BMW R50/2
Du mexique au chili sur une BMW R50/2
Le départ
mercredi 23 juillet 2014
La moto est sur la remorque, prête à rejoindre l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle où elle va être mise en caisse et prendre l’avion pour Mexico D.F. La capitale du Mexique.
C’est une BMW de type R50 de 1967. Quarante sept ans au compteur et 500 petits cm3.
Je l’ai équipée de chambres à air renforcées, une dynamo de 12V au lieu de sa 6V pour avoir un meilleur éclairage et pour alimenter mon vieux GPS Garmin.
Ses pneus Metzeler ont déjà 3000 km, j’estime qu’ils tiendront bien 10 000 de plus.
J’ai vidé les cartes du Garmin et y ai chargé les cartes streetmap (gratuites) des pays que je vais traverser.
La bobine d’allumage a aussi été changée ainsi que son condensateur. C’est un élément sensible à la chaleur sur ce type de moto.
Elle est également équipée d’un interrupteur anonyme qui court-circuite la bobine lorsqu’il est manœuvré, une sorte d’antivol discret : impossible de démarrer la moto alors.
Elle est affublée de deux sacoches en cuir épais, de 30 litres chacune et enduites de graisse pour les rendre étanches à la pluie.
Ces sacoches sont pleines d’outillage, de quelques pièces de rechange, d’un cric en cas de crevaison à l’avant, d’un duvet 0°C, d’un hamac, d’un câble d’acier de 4m pour attacher la moto à un point fixe et d’une paire de gants d’hiver de rechange.
J’assiste à la mise en boite. Un travail très professionnel.
Elle partira le 28 juillet et sera disponible à l’aéroport de fret de Mexico le 29 juillet.
Mon billet d’avion me fait arriver, moi, à Mexico le 28 au soir.
J’ai prévu de rallier Valparaiso depuis Mexico.
Solo, sans assistance et sans sponsor.
Ce sera une semaine où j’aurai du mal à trouver le sommeil.